En décembre, trois marins ont été tués lors d’une attaque perpétrée contre une base militaire. Le groupe Al-Qaïda a revendiqué cette fusillade.
Dans un communiqué, le centre américain de surveillance des sites islamistes, SITE, a annoncé, dimanche 2 février que le groupe Al-Qaïda, dans la péninsule arabique (Aqpa) a revendiqué une fusillade. Cette attaque, s’est déroulée, début décembre dans la base militaire américaine de Pensacola, en Floride (Etats-Unis). "Dans un discours audio de son chef, Qassim al-Rimi, Aqpa a revendiqué l’attaque en décembre 2019 de la base aéronavale de Pensacola", a signifié le centre.
Mohammed al-Shamrani, 21 ans, est entré dans une salle de cours de la base de l’US Navy. Avec une arme de poing, le jeune homme, identifié comme un sous-lieutenant dans l’armée de l’Air saoudienne, par le FBI, a tué trois personnes et en a blessé huit. Il a été, par la suite abattu par la police. D’après SITE, ce militaire saoudien avait publié des messages hostiles envers les Etats-Unis, avant son attaque. "Je suis contre le mal, et l’Amérique dans son ensemble s’est transformée en Nation du mal", avait-il écrit, sur Twitter. Il a signifié haïr les Américains car ces derniers soutiennent, financent et commettent des crimes non seulement contre les musulmans mais aussi contre l’humanité. "Je ne suis pas contre vous simplement parce que vous êtes Américains, je ne vous hais pas à cause de vos libertés", a-t-il diffusé.
Cette attaque a non seulement, menacé un accord incluant des ventes d’armes américaines (évaluées à quelques milliards de dollars) mais il a aussi embarrassé le royaume saoudien. De plus, parmi 5 000 militaires étrangers qui suivent des formations, chaque année, au sein des forces armées américaines, il y a quelque 850 Saoudiens. Ainsi, le roi Salmane avait condamné un crime "abominable" et assuré que l’assaillant ne représentait pas son peuple, lors d’un appel au Président Donald Trump.
Après cette fusillade en Floride, Washington a annoncé le renvoi de 21 militaires saoudiens en formation aux Etats-Unis. Cette décision a été prise dans le cadre de l’enquête sur cette attaque. En effet, il est établi que sur les réseaux sociaux, ces militaires ont publié des "contenus offensants, djihadiste ou anti-américain" ou possédaient des contenus "pédophiles". Par ailleurs, les résultats des investigations n’ont montré "aucune d’une collaboration ou de la connaissance préalable de l’attaque" par d’autres militaires en formation aux Etats-Unis.
>>> Notre dossier sur l’Al-qaida aqpa