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L’autorité américaine de la concurrence (FTC) a déposé une plainte contre Facebook en août dernier. James Boasberg l’a considérée comme recevable.
Le juge fédéral de Washington, James Boasberg a décidé mardi 12 janvier que l’autorité américaine de la concurrence (FTC) peut poursuivre Facebook en justice.
Comme le rapporte France 24, il a considéré comme recevable la nouvelle plainte déposée par la FTC en août dernier alors que son premier dossier a été écarté par le même magistrat en juin. "L’agence avait trébuché dans les starting-blocks lors de sa première tentative, et elle va sans doute rencontrer des obstacles pour prouver ses accusations", a précisé le juge. Mais, selon ses dires, les faits tels qu’ils sont présentés cette fois-ci (...) sont "plus solides et détaillés qu’avant".
Cette décision est une mauvaise nouvelle pour le géant des réseaux sociaux, puisqu’elle rejette la demande de Meta (la maison mère de Facebook) d’écarter les accusations de position dominante "sans preuve valable". Facebook avançait notamment que la présidente de la FTC, Lina Khan, n’est pas neutre, mais James Boasberg a répondu qu’elle n’avait pas à l’être.
La FTC soutient dans sa plainte, que le groupe de Mark Zuckerberg a "illégalement racheté ou enterré les nouveaux innovateurs quand leur popularité devenait une menace existentielle", en référence à l’application Instagram et à la messagerie WhatsApp.
Elle a aussi mentionné un monopole, car "les réseaux sociaux personnels constituent un type de service en ligne unique et distinct", et un marché contrôlé à plus de 65% par Facebook, avec sa plateforme principale et Instagram.
Meta est régulièrement accusée d’avoir accumulé beaucoup trop de pouvoir tant économique que politique et social, mais cette plainte de la FTC est l’un des dossiers les plus menaçants pour cette entreprise.
Frances Haugen, une lanceuse d’alerte, également ancienne ingénieure a aussi, porté une autre accusation à l’entreprise. Elle a martelé au Congrès américain et dans des Parlements européens que la firme aux quelque 3,5 milliards d’utilisateurs mensuels, faisait passer "le profit avant la sûreté" de ses usagers.
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