Des familles séparées ont eu quatre minutes pour se retrouver et s’enlacer lors de l’ouverture du mur séparant les Etats-Unis et le Mexique.
Samedi 13 octobre, quelques 250 familles ont eu une infime opportunité de se retrouver et de s’enlacer tout au long du mur d’acier de 5 mètres de haut séparant les Etats-Unis et le Mexique. La frontière entre la ville mexicaine de Ciudad Juarez et le Nouveau-Mexique a été en effet ouverte samedi dans le but d’organiser pour la cinquième fois ces retrouvailles entre des familles séparées.
Sur AFP, Fernando Garcia, le directeur du réseau américain frontalier pour la défense des Droits de l’Homme a souligné que faute de documents légaux d’immigration, des familles étaient séparés. "Un mur qui représente le racisme et la dureté cède aujourd’hui à l’amour et à l’espoir des familles", a-t-il souligné.
Quelques 1 500 migrants qui vivent aux Etats-Unis ont pu voir en face d’eux des familles perdus de vue depuis des années, seulement pendant quatre minutes. Des émotions s’ensuivent : des rires, des larmes des câlins. Ils ont profité de cette ouverture de la frontière pour se revoir. Et même si infime soit le temps, ils étaient satisfaits de ces brèves rencontres.
Devant cette situation, Fernando Garcia a voulu passer un message à l’endroit des autorités nouvellement installées au Mexique. Il a exhorté le gouvernement ainsi que le président de bien défendre avec conviction les droits des immigrés. "J’espère que le nouveau président du Mexique va comprendre qu’il est indispensable de défendre les droits des familles immigrées", a-t-il affirmé.
(Source : Huffpost)