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D’après le gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, il s’agit désormais de se baser sur la biologie et non pas sur l’idéologie quand il s’agit de faire du sport.
A partir du 1er juillet, les femmes et les filles transgenres ne sont pas autorisées à participer à des compétitions féminines sportives dans des établissements publics en Floride. Une loi relative à cette mesure a été signée, mardi 1er juin, par le gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis. Selon ce dernier, la préservation de l’intégrité de ces compétitions est essentielle, a-t-il souligné. "Nous allons nous baser sur la biologie et non pas sur l’idéologie quand il s’agit de faire du sport.", a précisé le gouverneur sur le récit de RTL.
Avec cette nouvelle loi en Floride, les filles vont désormais pratiquer des sports de filles, et les garçons des sports de garçons, a affirmé le gouverneur. Pour pouvoir faire partie d’une équipe, les filles et les jeunes femmes devront indiquer leur sexe biologique, à l’aide de leur certificat de naissance. La Floride est aujourd’hui le dernier État en date à prendre ce type de mesures. L’association de défense des droits des personnes LGBTQ The Human Rights Campaign envisage de contester l’adoption de cette loi devant les tribunaux.
Les réactions n’ont pas tardé à pleuvoir après cette décision. L’élu démocrate local Carlos Smith, qui se revendique homosexuel et latino, n’a pas hésité à dénoncer une situation qui nourrit la transphobie et met en danger des enfants vulnérables sans raison. Alphonso David, président de l’association de défense des droits des personnes LGBTQ The Human Rights Campaign a de son côté martelé que les filles transgenres sont des filles. "Comme tous les enfants, elles méritent l’opportunité de faire du sport avec leurs amis et de faire partie d’une équipe", a-t-il noté.
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