La loi promulguée le jeudi 14 avril par le gouverneur républicain de la Floride (États-Unis), Ron DeSantis, stipule que les femmes de cet État ne pourront plus avorter à partir de 15 semaines de grossesse, même si le fœtus est le fruit d’un viol ou d’une relation incestueuse.
Ce texte a été adopté par le Parlement de Floride à majorité républicaine. Il entrera en vigueur à partir du 1er juillet, réduisant de 24 à 15 semaines de grossesse le seuil légal pour une IVG. Cette nouvelle loi prend tout de même en compte quelques exceptions liées un ‘risque grave’ pour la santé de la mère ou d’une anomalie létale du fœtus… Mais pas en cas d’inceste ou de viol.
Lorsqu’il a signé le texte, lors d’un rassemblement de militants anti-IVG, Ron DeSantis a affirmé dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro : "nous sommes ici aujourd’hui pour défendre ceux qui ne peuvent se défendre seuls". Il a ajouté que cela représente "la plus grande mesure de protection de la vie promulguée dans cet État depuis une génération".
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Stephanie Fraim, présidente pour le sud-ouest et le centre de la Floride de l’organisation Planned Parenthood, gérant plusieurs cliniques pratiquant l’IVG partout aux États-Unis, a fustigé cette loi. Dans un communiqué, elle a déploré que cette interdiction de l’avortement "est une attaque contre nos libertés les plus fondamentales : le droit de disposer de notre corps, de notre propre futur".
Cette loi en Floride est comparable à un texte du Mississippi. Actuellement, sa légalité est examinée à la Cour suprême qui devrait rendre sa décision avant fin juin.
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