L’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump n’a pas tardé à réagir à cette décision de Facebook en dénonçant une "insulte" faite aux "75 millions" d’Américains qui ont voté pour lui en 2020.
Le verdict est tombé vendredi. Facebook a annoncé sa décision de suspendre l’ex-président américain Donald Trump pour deux ans. L’ex-président américain, déjà exclu temporairement le 7 janvier dernier, ne pourra revenir que lorsqu’il n’y aura plus de risques pour la sécurité du public, a souligné la plateforme. L’ancien locataire de la Maison Blanche n’a pas tardé à réagir à cette déclaration en dénonçant une "insulte" faite à ces votants. "La décision de Facebook est une insulte" aux "75 millions de personnes qui ont voté pour nous en 2020", a-t-il souligné dans un communiqué relayé par Europe1. Le géant des réseaux sociaux "ne devrait pas être autorisé à s’en tirer avec cette censure et ce muselage", a-t-il ajouté en concluant que les Etats-Unis ne peuvent plus supporter ces abus.
Jusqu’au mois de janvier, Facebook s’est montré indulgent vis-à-vis de Donald Trump. Le milliardaire républicain n’a pas hésité à minimiser la gravité de la pandémie de Covid-19 ou à dénoncer, sans preuve, de supposées fraudes électorales. Des positions auxquelles Mark Zuckerberg refuse depuis des années de jouer le rôle "d’arbitre de la vérité en ligne". Des employés ont par ailleurs critiqué la réticence du réseau social à retirer des messages de l’ancien président américain il y a un an. Ses propos étaient considérés comme des soutiens aux violences policières lors des manifestations contre le racisme généralisé.
Facebook a également annoncé la fin du traitement de faveur pour les responsables politiques. Une situation qui a suscité un lot de critiques, y compris en interne. Les politiciens subiront désormais la même sanction que les autres utilisateurs en cas d’infraction des règles du réseau social, notamment sur la désinformation.
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