Le patron de Facebook a refusé de censurer des propos qui auraient été tenus "sincèrement". Un refus qui a été très critiqué par beaucoup d’utilisateurs du réseau social.
Le révisionnisme et négationnisme sont permis aux États-Unis dans la cadre de la liberté d’expression. En revanche, dans plusieurs États européens, ces propos sont interdits et passibles de poursuites pénales.
Cependant, Mark Zuckerberg a répondu à toutes les critiques concernant son refus de censurer les négationnistes dans le réseau social.
"Je suis juif et il y a des personnes qui nient l’existence de l’Holocauste. Je trouve cela très choquant. Mais au bout du compte, je ne crois pas que notre plateforme doive supprimer ce genre de propos parce que je pense qu’il y a des choses sur lesquelles certaines personnes se trompent", a-t-il expliqué.
Face à ce refus, le directeur de l’Anti-Defamation League, Jonathan Greenblatt, a indiqué que Facebook a une obligation morale et éthique d’interdire la propagation du négationnisme. C’est une stratégie dangereuse et haineuse contre les juifs, ajoute-t-il.
De son côté, Mark Zuckerberg a clarifié ses déclarations par le biais d’un email à Recode. "Bien sûr, si un message franchissait la ligne rouge prônant la violence ou la haine à l’encontre d’un groupe en particulier, il serait retiré", a-t-il écrit.
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(Source : Europe 1)