Des survivants de l’Holocauste demandent à Facebook de retirer les contenus négationnistes qui sous-entendent que ce drame n’a jamais existé ou qui minimisent son étendue.
Dans une vidéo, neuf survivants de l’Holocauste livrent leurs témoignages sur l’existence de ce drame. Les rescapés ont aussi formulé une requête : celle de retirer les contenus négationnistes postés sur Facebook.
Parmi les survivants figure Eva Schloss (85 ans), la demi-sœur d’Anne Frank, et elle témoigne que : "Quand des gens disent en ligne que l’Holocauste n’a jamais eu lieu, ils disent que mon père, ma sœur et soixante membres de ma famille n’ont pas été assassinés par les nazis". Un autre survivant, Sidney Zoltak, qui a réussi à échapper aux camps en se cachant dans des villages en Pologne, commente : "Ceux qui disent que l’Holocauste n’a pas existé me traitent de menteur", rapporte Francetvinfo.fr.
Plusieurs de groupes Facebook, mettant en doute la véracité de l’holocauste, ont été recensés par l’organisation de lutte contre l’antisémitisme Anti Defamation League (ADL). Parmi ces groupes figurent entre autres : le groupe CODOH ou "comité pour un débat ouvert sur l’Holocauste".
Seulement aux Etats-Unis, au nom de la liberté d’expression stipulée et défendue par le premier amendement de la Constitution, le négationnisme n’est pas interdit par la loi, indique le journal Le Monde. En juillet 2018, Mark Zuckerberg, le patron juif du plus grand réseau social au monde, a déjà expliqué qu’il ne pouvait pas supprimer les messages négationnistes postés sur Facebook
Un porte-parole du réseau social a souligné qu’il est possible de supprimer n’importe quel contenu qui "défendait" l’Holocauste, "essayait de le justifier", "accusait les victimes de mentir" ou encore un message qui incitait à la haine ou la violence contre les Juifs. Mais la plateforme n’a pas le droit de supprimer un contenu "uniquement parce qu’il est faux".
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