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Le coronavirus qui est apparu en Chine fin 2019 continue de circuler dans de nombreux pays dans le monde. L’OMS a déjà estimé que la pandémie "est loin d’être terminée" et a dressé les trois scénarios envisageables quant à son évolution.
Selon les chiffres transmis à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la semaine dernière, plus de 10 millions de personnes ont été contaminées par le coronavirus et 45 000 décès ont été recensés. Ces chiffres témoignent que nous sommes loin d’en finir avec l’épidémie. Dans le cadre d’une version revisitée de son plan stratégique de lutte contre la maladie, l’OMS a dressé trois scénarios d’évolution envisageables de l’épidémie.
Alors que la Covid-19 a déjà fait des millions de victimes dans le monde, l’OMS craint un scénario du pire. L’apparition d’un "virus plus virulent et hautement transmissible" mettrait à mal "la protection des populations grâce à une précédente vaccination ou infection", a expliqué le patron de l’organisation, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le récit d’Ouest France. Dans ce contexte, les autorités sanitaires et les laboratoires pharmaceutiques seraient contraints de modifier grandement les vaccins existants. Ils devraient également assurer sa distribution aux personnes les plus vulnérables.
Dans un autre scénario qu’elle juge "le plus probable", l’OMS estime que le coronavirus va continuer à évoluer, mais que "la sévérité de la maladie qu’il provoque va aller s’amenuisant au fur et à mesure que l’immunité augmente grâce à la vaccination et aux infections", a souligné Tedros Adhanom Ghebreyesus. Ce dernier n’écarte pas des pics d’infections de temps à autre entraînant une nouvelle baisse de l’immunité, d’où la nécessité des rappels de vaccination notamment pour les personnes vulnérables, a indiqué le patron de l’organisation onusienne.
Pour le grand bonheur de tous, il se pourrait que l’épidémie se poursuive, mais avec l’émergence de variants moins sévères, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus. Dans ce cas, les nouvelles formules de doses de rappel et de vaccins ne seront plus nécessaires pour les combattre, a-t-il ajouté. Mais sa collègue Maria Van Kerkhove, qui chapeaute la lutte contre la Covid-19 pour l’organisation a balayé cette option. Selon ses explications, même sous sa forme actuelle, "le virus a encore beaucoup d’énergie".
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