Tous les moyens sont bons pour tenter d’échapper aux piqûres de moustiques. Des chercheurs américains ont fait une découverte remarquable sur ce sujet. Les détails !
Selon une étude scientifique, publiée le 18 août dans la revue scientifique Cell, une raison bien précise pousse les moustiques à piquer instinctivement les êtres humains.
Ces insectes peuvent capter les odeurs par plusieurs voies différentes. Même s’ils perdent un récepteur olfactif, ils pourront toujours sentir les odeurs grâce à des récepteurs de secours.
"Nous avons constaté qu’il y a une réelle différence dans la façon dont les moustiques codent les odeurs qu’ils rencontrent par rapport à ce que nous avons appris des autres animaux", déclare Meg Younger, professeur adjoint de biologie à l’Université de Boston et l’un des principaux auteurs de l’étude.
Demain c’est la journée mondiale du moustique🦟
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Les chercheurs disent que les moustiques Aedes aegypti sont spécialisés pour piquer les humains.
"On pense qu’ils ont évolué pour le faire, parce que les humains sont toujours proches de l’eau douce et que les moustiques pondent leurs œufs dans l’eau douce. Nous sommes fondamentalement le repas parfait, donc la volonté de trouver des humains est extrêmement forte", a détaillé Meg Younger.
Pour Marta Andres Miguel, de l’University College de Londres, cette étude est une découverte remarquable du point de vue de la biologie fondamentale et celui du contrôle des maladies. Selon ses dires, elle ouvre de nouvelles voies pour le développement de nouveaux outils pour contrôler les moustiques.
Cette étude pourrait être utilisée pour réduire la propagation des maladies transmises par les moustiques, comme le paludisme, la fièvre, la dengue ou encore la fièvre jaune.
Meg Younger a indiqué que la principale stratégie de lutte contre les moustiques consiste à les attirer vers des pièges pour les retirer de la population qui pique. "Si nous pouvions utiliser ces connaissances pour comprendre comment l’odeur humaine est représentée dans les antennes et le cerveau des moustiques, nous pourrions alors développer des mélanges plus attrayants que nous pour les moustiques", a-t-il conclu.
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