D’après une nouvelle étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) aux États-Unis, publiée le jeudi 03 juin, le nombre annuel de nouvelles infections au VIH (virus d’immunodéficience humain), a connu une forte baisse de 73% entre le pic des années 80 et 2019.
En dépit de cette baisse de 73 %, selon les médias français comme Europe 1, la proportion de personnes issues de la communauté noire ou latino a augmenté au sein du nombre total d’infections annuelles, précise l’étude. La principale agence fédérale de santé publique américaine a publié son premier rapport sur ce qui était jadis un nouveau et mystérieux virus, le 5 juin 1981.
"La baisse est due au travail et à la collaboration depuis des décennies entre scientifiques, patients, militants, et population", a expliqué la directrice des CDC Rochelle Walensky dans un communiqué. Elle y dépeint son expérience comme jeune médecin à Baltimore, sur la côte Est des États-Unis. Au plus fort de l’épidémie, "tout ce que j’avais à donner à mes patients était ma main tendue et ma présence auprès de leur lit", se souvient-elle. Il faut savoir que l’approbation des premiers traitements dits ‘efficaces’ n’ont été approuvés qu’au milieu des années 90.
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Aux États-Unis, 1,2 million de personnes vivent avec le VIH, et d’après la nouvelle étude des CDC, le nombre annuel de nouvelles infections est passé de 20 000 en 1981 à un pic de 130 400 en 1984 et 1985. Le chiffre a connu une certaine stabilité entre 1991 et 2007 (50 000 à 58 000), puis a chuté ces dernières années avec 34 800 infections en 2019.
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