Environ 500 personnes ont été condamnées à des peines de prison pour leur participation à l’assaut contre le Capitole, aux États-Unis, en 2021. Donald Trump a promis lundi de les libérer dès son retour au pouvoir, en cas de victoire à la prochaine élection présidentielle.
Dans le contexte de contestations des résultats de la dernière élection présidentielle aux États-Unis, des manifestants ont pris d’assaut le Capitole à Washington le 6 janvier 2021. D’après les derniers chiffres du ministère de la Justice, 1 358 personnes ont été inculpées dans le cadre de ces événements. Parmi elles, environ 500 individus ont déjà été condamnés à des peines d’emprisonnement.
Lundi 11 mars, l’ancien président américain Donald Trump a déclaré qu’en cas de victoire à l’élection présidentielle de novembre, il s’engage à faire libérer ces personnes emprisonnées. "Mes premières mesures en tant que prochain président seront de fermer la frontière... et de libérer les otages du 6 janvier emprisonnés à tort !", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.
Lors d’un événement de campagne en janvier dans l’Iowa (Nord), Donald Trump avait exhorté le président démocrate Joe Biden à "libérer les otages". C’est un terme qu’il utilise fréquemment pour faire référence aux personnes détenues pour leur implication dans l’assaut contre le symbole de la démocratie américaine. Influencés par le milliardaire américain et des accusations de fraude électorale infondées, ces manifestants avaient envahi le Capitole pour perturber le processus de transition du pouvoir à Joe Biden.
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