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La Cour suprême a ratifié mardi le décret migratoire ultra-controversé du président américain Donald Trump. Une décision interdisant de façon permanente aux ressortissants venus de six pays, en grande partie des musulmans, de pénétrer sur le territoire américain.
À cinq voix pour et quatre contre, le décret migratoire du président américain a été validé par la Cour suprême mardi. Le texte interdit aux ressortissants de six pays de piétiner le sol américain de façon permanente, à savoir Yémen, Libye, Somalie, Syrie, Iran, mais aussi la Corée du Nord. Il va également bloquer l’entrée à quelques responsables gouvernementaux du Venezuela.
Selon le président de l’institution, John Roberts, Donald Trump n’a fait qu’user légitimement de ses prérogatives en matière d’immigration.
"Le président des États-Unis possède un pouvoir extraordinaire de parler à ses concitoyens et en leur nom. Nos présidents ont souvent utilisé ce pouvoir pour épouser les principes de liberté religieuse et de tolérance sur lesquels cette nation a été fondée", a-t-il écrit dans un arrêté.
À seulement une semaine après la prise de fonction de Donald Trump, une première partie de ce décret a été présentée. Un texte ayant provoqué des critiques sur la scène internationale. Ses opposants ont même dénoncé un décret antimusulman. D’ailleurs, les juges fédéraux ont rejeté ce dernier plusieurs fois. Finalement, le texte a été validé.
Le locataire de la Maison-Blanche a tweeté que la ratification de ce décret est une victoire pour le peuple américain, après plusieurs mois de critiques par les démocrates et les médias.
"Tant que je serai président, je défendrai la souveraineté et la sécurité du peuple américain", a-t-il martelé.
SUPREME COURT UPHOLDS TRUMP TRAVEL BAN. Wow !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 juin 2018
Pour l’avocat qui a plaidé contre le texte, Neal Katyal, il a indiqué sa déception.
"Trump ne devrait pas prendre ce vote comme une approbation à continuer d’attaquer notre Constitution. Je vais continuer à me battre", a-t-il écrit.
Omar Jadwat, avocat de l’ACLU, a pour sa part déclaré que ce "jugement s’inscrira dans l’Histoire comme l’une des plus grandes erreurs de la Cour suprême".
— Neal Katyal (@neal_katyal) 26 juin 2018
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(Sources : Le Figaro/Le Monde)