Hospitalisée pendant quelques jours, la journaliste américaine, Julie Chin, devrait se remettre après avoir fait un début d’AVC en plein journal télévisé.
La journaliste américaine Julie Chin a présenté un journal télévisé sur la chaîne KJRH samedi dernier quand elle a fait un début d’AVC. Non seulement elle a eu du mal à parler, mais elle était contrainte de faire des pauses pour finir ses phrases. "Pardon. Quelque chose m’arrive ce matin et je m’en excuse", a-t-elle ensuite déclaré avant de lancer la page météo. La jeune femme s’est rendue compte qu’elle avait un problème quand sa bouche "n’a plus voulu prononcer les mots qui se trouvaient juste devant", sur le téléprompteur, rapporte BFMTV. Ses collègues ont immédiatement prévenu les secours et elle a dû rester quelques jours à l’hôpital. "À ce stade, les médecins pensent que j’ai eu un début d’attaque, mais pas une attaque complète", a confié la présentatrice, qui ne devrait garder aucune séquelle.
Dans un post publié sur Facebook ce lundi, Julie Chin a raconté ce qu’il s’est passé pendant et après cette séquence. "Ces derniers jours sont encore un peu mystérieux, mais mes médecins pensent que j’ai eu un début d’AVC en direct à l’antenne samedi matin", a-t-elle écrit. Selon ses explications, elle se sentait bien avant l’émission. Mais au bout de quelques minutes, elle a perdu la vision partielle d’un œil. Peu de temps après, sa main et son bras se sont engourdis, a-t-elle poursuivi. Par témoignage, la présentatrice en a profité pour faire passer un message de prévention.
En France, plus de 110 000 personnes victimes d’un AVC sont hospitalisées par an, d’après les chiffres de Santé Publique France. Un accident vasculaire cérébral (AVC) "survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique le plus fréquent) ou par un vaisseau sanguin rompu (AVC hémorragique), dans moins de 15% des cas", explique le ministère de la Santé sur son site.
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