Les autorités fédérales américaines ont procédé, jeudi 14 janvier, à l’exécution d’un homme condamné à la peine capitale. Une autre personne va également subir le même sort ce vendredi.
Après dix-sept ans de pause, l’administration Trump a renoué avec les exécutions fédérales en juillet. Depuis, elles se sont enchaînées. Après l’exécution d’une femme, la première en près de 70 ans, une autre a eu lieu jeudi dans l’Indiana (Etats-Unis).
Corey Johnson, un ancien trafiquant de drogue condamné à la peine capitale pour une série de meurtres, a reçu une injection létale dans le pénitencier fédéral de Terre-Haute. Son décès a été prononcé à 4 h 34 GMT.
Cet Afro-Américain de 52 ans faisait partie d’un gang responsable d’une dizaine de meurtres dans la région de Richmond en Virginie, en 1992. Le tribunal l’a condamné pour sa participation à sept de ces crimes.
Il s’avère qu’un autre homme devrait aussi être exécuté ce vendredi. Il s’agit de Dustin Higgs, un Noir âgé de 48 ans. Le quadragénaire est jugé coupable d’avoir ordonné, en 1996, l’enlèvement et le meurtre de trois jeunes femmes.
Une juge avait demandé le report de l’exécution de ces deux hommes, car ils ont été contaminés par le coronavirus. Le tribunal estimait que leurs poumons n’étaient pas encore normaux pour recevoir l’injection de penthiobarbital. Ils pourraient en souffrir alors que la Constitution est contre les peines "cruelles".
Saisie par le ministère de la justice, la cour d’appel a annulé cette décision mercredi, et a reçu le soutien de la Cour suprême. La défense de Corey Johnson a aussi évoqué les déficiences intellectuelles de son client, mais la cour d’appel l’a rejeté.
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