Roger Stone, un proche et ami de Donald Trump a été accusé et condamné pour avoir menti au Congrès concernant ses contacts avec WikiLeaks.
Jeudi 20 février, la justice a finalement condamné Roger Stone, un proche et ancien conseiller de Donald Trump, à 3 ans et 4 mois de prison, rapporte 20 Minutes.
Rappelons qu’il a été accusé d’avoir menti au Congrès concernant ses contacts avec WikiLeaks. Les procureurs avaient requis une peine entre 7 et 9 ans, mais le ministre de la Justice, Bill Barr a, par la suite dénoncé ces réquisitions, rapporte Le Journal de Montréal. Il les a ainsi qualifiées d’être trop "sévère". Après cette intervention, les quatre procureurs s’étaient retirés de l’affaire. Pareillement, Donald Trump a également signifié que ces réquisitions sont "injustes".
Après avoir prononcé cette condamnation, la juge chargée de cette affaire a martelé qu’elle n’a été influencée ni par le ministre de la Justice, qui avait suggéré la peine entre 3 et 4 ans, ni par Donald Trump. D’ailleurs, ce dernier a assuré, jeudi, que son ami Roger Stone, 67 ans, avait "de bonnes chances d’être innocenté". Il a même renchéri qu’il envisagerait éventuellement de lui donner une grâce présidentielle. "Je prendrai une décision à un moment donné", a-t-il annoncé.
D’après le journal 20 Minutes, Roger Stone est un adepte auto-proclamé des "arts obscurs" et des "coups fourrés". Il a été condamné pour avoir interféré avec l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur la Russie et la campagne de Donald Trump.
Il a notamment menti au Congrès sur ses contacts avec WikiLeaks alors qu’il cherchait à obtenir les emails piratés d’Hillary Clinton. De plus, il a également été déclaré coupable de subornation de témoin en cherchant à faire taire un associé, Randy Credico.
Cette affaire concernant sa campagne et la Russie continue à "perturber" le chef de l’Etat américain, même si le rapport Mueller l’a blanchi de toute "collusion" avec Moscou. Même s’il voudrait gracier son ami, la juge lui a compliqué la vie en soulignant que Roger Stone avait agi pour le "protéger".
Par ailleurs, mercredi 19 février, un avocat de Julian Assange a affirmé qu’un élu républicain avait proposé au fondateur de WikiLeaks une grâce présidentielle en 2017 à une condition : s’il dédouanait la Russie dans l’affaire du piratage des emails du Parti démocrate. Donald Trump a immédiatement nié cette allégation.
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