Selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) , "en incluant ce cas le plus récent, 55 cas humains de grippe aviaire (de sous-type) H5 ont été signalés aux États-Unis en 2024, dont 29 en Californie".
Les autorités sanitaires américaines ont confirmé vendredi un premier cas de grippe aviaire (H5N1) chez un enfant vivant dans le comté d’Alameda, en Californie. Le petit, présentant des symptômes légers, suit un traitement antiviral à domicile, selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) et les services de santé californiens. Un faible niveau du virus a été détecté chez l’enfant, suggérant qu’il n’était probablement pas contagieux lors de son dépistage. Par ailleurs, un test effectué quatre jours après s’est révélé négatif. Les membres de son foyer ont également été testés négatifs. Par précaution, des tests et traitements préventifs ont été proposés au personnel et aux enfants de la garderie qu’il fréquente.
Les garderies américaines accueillent des enfants de six semaines à cinq ans, une population naturellement vulnérable. Tomas Aragon, directeur des services sanitaires de Californie, a tenu à apaiser les inquiétudes. "Sur la base des données disponibles, nous estimons que cet enfant n’a pas été contagieux.", a confié le responsable sur les propos repris par Le Figaro. Il a aussi rappelé qu’aucun cas de transmission interhumaine de la grippe aviaire n’a été documenté depuis plus de 15 ans.
Si le virus de la grippe aviaire A (H5N1) est apparu en 1996, il connaît une recrudescence inquiétante depuis 2020. De nombreux foyers ont été signalés chez les oiseaux, et une variété croissante de mammifères est désormais touchée. En mars, des cas ont même été détectés dans des troupeaux de vaches laitières aux États-Unis. Selon les CDC, le risque pour la population générale reste faible. Cependant, les professionnels exposés aux animaux, comme ceux travaillant dans les élevages, demeurent plus vulnérables. Depuis le début de l’année 2024, 55 cas humains de grippe aviaire H5 ont été recensés aux États-Unis, dont 29 en Californie.
Les experts maintiennent leur vigilance face à la possibilité d’une mutation du virus facilitant la transmission entre humains. Malgré la rareté des cas humains, l’augmentation des infections chez les mammifères alimente les craintes d’une évolution plus dangereuse de la maladie.
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