Etats-Unis : un patient décède après une greffe d’organe infecté par la rage

Une contamination exceptionnelle

Un habitant du Michigan est mort en janvier 2025, un mois après avoir reçu une greffe dans un hôpital de l’Ohio aux Etats-Unis. Les autorités sanitaires ont confirmé que le donneur était porteur du virus de la rage. Selon le ministère de la Santé du Michigan cité par Le Parisien, l’origine du virus est liée à la greffe. La transmission de la rage entre humains reste extrêmement rare. Elle a toutefois déjà été observée dans de très rares cas liés à des transplantations. L’hôpital concerné a précisé que le donneur était décédé fin 2024 à l’UTMC.

Des mesures immédiates

Lynn Sutfin, porte-parole du ministère, a déclaré qu’aucune menace ne pesait sur le public. « Les autorités sanitaires ont collaboré pour s’assurer que les personnes, y compris les professionnels de santé, ayant été en contact avec la personne du Michigan soient examinées pour une éventuelle exposition à la rage. Des soins préventifs post-exposition, si nécessaire, ont été prodigués », a-t-elle ajouté. Les équipes de santé ont identifié les personnes ayant été en contact avec le patient. Un suivi a été mis en place, accompagné de soins préventifs pour éviter d’autres infections. La rage se transmet généralement par morsure ou griffure d’un animal infecté. Le test de dépistage n’est pas systématiquement pratiqué sur les donneurs, car l’infection reste très rare et le dépistage, long. Une fois les symptômes apparus, la maladie est presque toujours mortelle. En revanche, une vaccination rapide après l’exposition peut empêcher son développement.

Des cas similaires par le passé

Ce décès est le premier cas humain recensé dans le Michigan depuis 2009. D’autres cas ont marqué les États-Unis. En 2013, un receveur de greffe rénale est décédé en Floride. En 2004, trois patients greffés dans l’Arkansas ont également succombé à la rage, tous ayant reçu des organes d’un donneur infecté.

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