Des poursuites pénales ont été lancées à l’encontre du nord-coréen Park Jin-hyok. Les États-Unis l’accusent de nombreuses cyberattaques de grande envergure pour le compte de Pyongyang.
Le gouvernement américain a accusé Park Jin-hyok d’avoir été derrière plusieurs cyberattaques, notamment l’attaque au rançongiciel WannaCry en 2017, à la Banque centrale du Bangladesh en 2016, ou encore le piratage du studio de cinéma Sony en 2014.
"Le ministère de la Justice a lancé des poursuites pénales contre Park Jin-hyok", a annoncé le Trésor dans un communiqué.
Les autorités judiciaires de Californie ont précisé que cette accusation remontait au mois de juin, à Los Angeles, après plusieurs années d’enquêtes menées par les procureurs fédéraux et le FBI.
Le Nord-Coréen travaillait durant des années chez KEJV, une entité qui est liée aux services de renseignements militaires nord-coréens.
Alors que le studio Sony s’apprêtait à sortir "L’interview qui tue !" en novembre 2014, les données personnelles d’environ 47 000 employés ont été volées et mises en ligne. Le film était une comédie sur "le complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un".
"WannaCry" a affecté 300 000 ordinateurs dans 150 pays en mai 2017. Un rançongiciel a verrouillé tous les fichiers des utilisateurs et leur demandait le paiement de 275 euros pour recouvrer l’usage.
Dans tous ces dossiers, la Corée du Nord a rapidement réfuté toute implication.
"Nous ne laisserons pas la Corée du Nord compromettre la cybersécurité mondiale pour promouvoir ses intérêts ou générer des ressources en violation de nos sanctions", a déclaré le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.
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(Source : Le Figaro)