Le Missouri a procédé à sa quatrième exécution de l’année 2024. C’est la 23ᵉ mise à mort aux États-Unis depuis janvier. Le prisonnier a été reconnu coupable du meurtre et du viol d’une petite fille en 2007.
La sentence de Christophe Collins est tombée en 2012. Il a écopé de la peine capitale et elle a été effectuée le 3 décembre 2024.
Le détenu, âgé de 49 ans, a été jugé coupable pour l’enlèvement, le viol et l’assassinat de Rowan Ford, une fillette de 9 ans en 2007. L’enfant était la belle-fille d’un de ses amis.
Selon les documents judiciaires, l’homme avait étouffé la fillette après s’être rendu compte qu’elle l’avait identifié. Il avait dissimulé son corps dans un trou où il fut découvert plusieurs jours plus tard.
Avant l’exécution, les avocats de Collings avaient tenté, en vain, d’obtenir un sursis. La Cour suprême des États-Unis avait rejeté sa dernière demande la veille. Le gouverneur du Missouri, Mike Parson, avait écarté les appels à la clémence. Le condamné a été exécuté par injection létale de pentobarbital dans la prison fédérale de Bonne Terre.
En 2024, 23 exécutions ont eu lieu aux États-Unis, dont quatre dans le Missouri. Bien que l’injection létale reste majoritaire, trois prisonniers ont été mis à mort par inhalation d’azote, une méthode controversée utilisée en Alabama. À ce jour, 23 des 50 États américains ont aboli la peine de mort, tandis que six autres observent un moratoire sur décision de leur gouverneur.
La peine de mort reste un sujet divisé aux États-Unis. Si certains États l’appliquent régulièrement, d’autres, comme la Californie et l’Oregon, privilégient des suspensions, reflétant un débat persistant sur la justice et les droits humains.