Dmitry Feoktistov/TASS/Sipa USA/SIPA
Le petit Josiah McIntyre, âgé de 6 ans, meurt d’une bactérie mangeuse de chair, début septembre. Plusieurs tests ont été ainsi, réalisés afin de connaître comment il a contracté cette maladie.
Le 8 septembre dernier, Josiah McIntyre, un enfant âgé de 6 ans, a succombé à une bactérie mangeuse de chair au Texas (Etats-Unis). Avant de mourir, il a combattu une méningoencéphalite amibienne primitive, provoquée par la bactérie Naegleria fowleri. Le magazine Paris Match informe que cette maladie provoque des maux de tête et de la fièvre avant de tomber dans le coma et de mourir.
L’enfant vivait à Lake Jackson, près de Houston. Sur ABC News, sa mère Maria Castillo a confié que son fils était un garçon actif, un grand frère super. "Il aimait et se souciait tellement des autres", a-t-elle indiqué. Les parents de Josiah ont annoncé qu’ils se battent pour comprendre ce qui est arrivé à leur fils et surtout pour découvrir comment il a contracté cette bactérie. "Je suis en colère, bouleversée, triste et navrée", a confié sa mère, expliquant à quel point il était important pour eux de connaître la vérité. A son avis, le fait d’avoir des réponses ne pourrait pas ramener leur fils à la vie, mais cela contribuerait à leur apporter la paix.
Face à cette tragédie, la région craint une nouvelle crise sanitaire. De nombreuses analyses de l’eau du robinet ont été réalisées. En attendant les résultats, des dizaines de milliers d’habitants texans ont reçu l’interdiction d’utiliser l’eau sauf pour tirer la chasse d’eau. La bactérie Naegleria fowleri vit en effet, dans les eaux douces et la terre humide et peut se développer dans les réseaux d’eau.
Après des résultats négatifs des premiers tests, une série de deuxièmes tests, s’est avérée positive, vendredi. Cette dernière avait été réalisée à trois endroits différents : dans l’eau du robinet du garçon, au niveau d’une bouche d’incendie et dans un réservoir de stockage.
Plusieurs autorités étatiques et sanitaires de la ville de Lake Jackson, ont testé des échantillons pour s’assurer que l’approvisionnement en eau de la ville était à nouveau sûr. Samedi, elles ont précisé que l’eau est sans danger si elle était bouillie. Elles ont en outre, donné une série de protocoles à suivre pour pouvoir l’utiliser dans la vie quotidienne.
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