Paulo Amorim/Sipa USA/SIPA
Aux États-Unis, les responsables des écoles publiques de Seattle ont déposé une plainte contre plusieurs géants de la Tech. Ils les accusent notamment d’"atteintes" à la santé mentale des jeunes.
La plainte vise notamment Facebook et Instagram (groupe Meta), mais également Snapchat, YouTube, la firme chinoise TikTok et sa maison mère ByteDance, ou encore Google ainsi que sa maison mère Alphabet. Les responsables des écoles publiques de Seattle, dans l’État de Washington, développent dans un communiqué vouloir "tenir les entreprises de réseaux sociaux responsables des atteintes qu’elles ont causées à la santé sociale, émotionnelle et mentale de leurs élèves".
Dans des propos traduits et relayés par les médias français comme Le Figaro, ils ajoutent que l’augmentation des suicides, tentatives de suicide et visites aux urgences liées à la santé mentale "n’est pas une coïncidence". Et cette crise "s’aggravait déjà avant la pandémie et la recherche a identifié les réseaux sociaux comme jouant un rôle majeur dans l’apparition de problèmes de santé mentale chez les jeunes".
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Dans la plainte déposée vendredi dernier, ces responsables accusent les géants d’Internet d’avoir exploité "la psychologie et la neurophysiologie de leurs utilisateurs pour qu’ils passent de plus en plus de temps sur leurs plateformes (...) créant une crise de santé mentale chez les jeunes Américains". Ils regrettent que cela se fasse pour gagner de l’argent, car "plus les usagers passent de temps sur ces plateformes, plus les accusés peuvent vendre de publicités".
Pour le district, les contribuables ne devraient pas "porter le fardeau de la crise de santé mentale que les entreprises de médias sociaux ont créée". En outre, ils appellent ces sociétés à sortir de l’argent de leurs poches !
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