Deux hommes homosexuels passeront leurs vies derrière les barreaux pour des actes de pédophilie à répétition sur leurs deux fils adoptifs.
William et Zachary Zulock, âgés de 34 et 36 ans, ont été reconnus coupables d’avoir transformé leur foyer en un véritable enfer pour leurs jeunes victimes. Ils ont été condamnés à 100 ans de prison sans possibilité de libération conditionnelle. Cette histoire effroyable, qui s’est déroulée dans l’état de Géorgie aux États-Unis, a été révélée par le New York Post.
Selon les déclarations du procureur Randy McGinley, les deux hommes ont commis des actes inimaginables, plaçant leurs désirs pervers au-dessus de tout. "Ces deux accusés ont véritablement créé une maison de l’horreur et ont placé leurs désirs extrêmement sombres au-dessus de tout et de tout le monde", a déploré le procureur Randy McGinley au média WSB-TV.
Les deux victimes, dont les noms n’ont pas été révélés, ont fait preuve d’un courage exceptionnel en dénonçant les actes de leurs agresseurs. Le procureur a souligné leur détermination à obtenir justice, malgré les épreuves endurées. "Cependant, la profondeur de la dépravation des accusés, aussi extrême soit-elle, n’est pas plus grande que la détermination de ceux qui se sont battus pour la justice et la force des victimes dans cette affaire. La détermination que j’ai observée chez ces deux jeunes victimes au cours des deux dernières années est véritablement inspirante", a indiqué le représentant du ministère public.
Les accusés se glorifiaient de leurs actes auprès de leur entourage, partageant des détails sordides sur les violences sexuelles infligées aux enfants. L’un d’eux a présenté à la police des preuves numériques, notamment des messages sur Snapchat où il décrivait avec une froideur glaçante ses intentions de violer son fils. Il avait joint des images à cette déclaration.
L’enquête a révélé l’existence d’un réseau de pédophiles dont les Zulock faisaient partie. Les deux hommes auraient utilisé les réseaux sociaux pour partager du contenu pédopornographique et proposer leurs enfants à d’autres prédateurs sexuels. C’est d’ailleurs l’arrestation d’un membre de ce réseau, pris en flagrant délit de téléchargement de ce genre d’images, qui a permis de mettre à jour cette affaire.