Après avoir perdu son emploi, Drisana Rios attaque son ancien patron pour "licenciement abusif et discrimination basée sur le genre".
Drisana Rios est une mère de deux enfants en bas âge, habitant en Californie, aux Etats-Unis. Elle a attaqué son ancien directeur en justice après avoir perdu son emploi. Sur le récit d’ABC News, le journal 20 Minutes rapporte qu’elle a affirmé avoir été licenciée, car ses enfants, âgés de 1 et 4 ans faisaient trop de bruit lors des périodes de télétravail. Elle accuse ainsi l’assureur HUB International de "licenciement abusif" et "discrimination basée sur le genre".
La plaignante a également témoigné sur Instagram. "Il y a 28 jours, j’en ai finalement eu assez de la discrimination dont je faisais l’objet de la part de mon patron", a-t-elle publié, le 24 juin. Lors de leurs appels téléphoniques, ce dernier n’acceptait pas d’entendre les enfants en fond sonore. "J’ai fourni aux ressources humaines les preuves de ce qui se passait depuis trois mois. Sept jours plus tard, j’ai été virée !", a raconté Drisana Rios.
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Cette mère de famille a insisté sur les efforts qu’elle fournit durant la période de télétravail. Elle a indiqué qu’elle travaillait parfois jusqu’à tard le soir tout en s’occupant de ses enfants. "J’ai toujours terminé dans les délais impartis, même quand ces derniers n’étaient pas raisonnablement tenables", a précisé Drisana Rios. Selon elle, les conditions endurées ces trois derniers mois sont plus que stressantes.
Sur le réseau social, la Californienne a signifié avoir refusé de l’argent en échange de son silence. "Je vais me battre pour toutes les mères qui ont vécu cette situation ! C’est inacceptable !", a-t-elle martelé. A son avis, il est inadmissible de sentir que votre patron vous oblige à préférer votre travail à vos enfants dans la période que nous traversons.
Contacté, HUB International a indiqué à ABC News qu’il ne veut pas s’exprimer sur une procédure judiciaire en cours. Toutefois, l’entreprise s’est félicitée d’avoir réussi à faire passer en télétravail 90 % de ses plus de 12 000 employés.
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