La justice américaine a annoncé, lundi 25 novembre, l’abandon des poursuites contre Donald Trump, accusé d’ingérence électorale. Cette décision respecte l’immunité dont bénéficie un président en exercice, mais les poursuites pourraient rependre après le mandat du milliardaire de 78 ans.
La juge fédérale Tanya Chutkan a validé, lundi, la recommandation du procureur Jack Smith d’abandonner les poursuites contre Donald Trump, accusé de tentatives illégales d’inverser les résultats de l’élection de 2020. Cette décision repose sur une politique judiciaire de longue date. Aux États unis, le ministère de la Justice applique en effet depuis plus de 50 ans la règle de ne pas poursuivre un président en exercice.
À la suite de cette annonce, l’entourage de Donald Trump a salué une "victoire majeure pour l’État de droit". Pour eux, cette décision reflète la solidité des institutions américaines. Les accusations portées contre l’ancien président, notamment pour "complot contre les institutions américaines" et "atteinte au droit de vote", continuent toutefois de peser sur son image.
La magistrate a précisé que l’immunité accordée à un président est limitée dans le temps. À la fin de son mandat, Donald Trump pourrait de nouveau faire face à ces accusations. "L’immunité accordée à un président en exercice est temporaire et expire à la fin de ses fonctions", a-t-elle dit, selon les propos rapportés par les médias.
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