Le ministère de la Justice envisage de déclasser le cannabis vers la catégorie 3 où figurent notamment certains médicaments à base de codéine. Il est actuellement dans la catégorie 1, considéré comme une substance nocive.
Le 16 mai 2024, le gouvernement des États-Unis a enclenché la procédure officielle de reclassement du cannabis comme substance moins dangereuse.
Cette décision marque une étape importante vers la "décriminalisation de la marijuana" aux États-Unis et l’ouverture d’un nouveau marché pour cette industrie.
Le ministère de la Justice a dévoilé son intention de retirer le cannabis de la catégorie 1 des substances contrôlées au niveau fédéral, réservée aux substances les plus dangereuses et sans application médicale reconnue. Cette recatégorisation permettrait de sortir le cannabis du même rang que l’héroïne, le LSD et l’ecstasy.
Les autorités américaines franchissent une étape importante vers une potentielle requalification du cannabis.
La proposition de le reclasser de la catégorie 1, la plus restrictive, à la catégorie 3, qui comprend des substances présentant un risque de dépendance modéré à faible. Cette reclassification pourrait ouvrir la porte à une reconnaissance de ses applications médicales et à un développement réglementé de l’industrie du cannabis aux États-Unis. La décision finale reviendra à l’Agence antidrogue américaine (DEA).
L’action officielle du gouvernement Biden sur le cannabis n’est pas une surprise, une fuite d’information ayant déjà révélé cette intention fin avril.
Une vingtaine d’États autorise l’usage récréatif et médical, tandis que d’autres se limitent au médical.
Bien que répertorié parmi les substances les plus addictives, le cannabis reste, sous sa forme dérivée du chanvre, passible de poursuites fédérales pour possession ou vente.
Les données révèlent une surreprésentation des minorités, notamment des Afro-Américains, parmi les personnes arrêtées dans ce cadre.
Un reclassement du cannabis permettrait aux entreprises du secteur de déduire leurs frais d’exploitation de leurs impôts, ce qui leur est actuellement impossible. Cette mesure améliorerait significativement leur viabilité économique.