La situation dans une maison de retraite aux Etats-Unis met en évidence les limites de la vaccination comme seule stratégie de lutte contre le coronavirus, surtout contre ses variants.
Une étude de la principale agence de santé publique aux Etats-Unis, publiée mercredi 21 avril, révèle une explosion de cas de Covid-19 dans une maison de retraite au mois de mars. Les pensionnaires de cet établissement étaient pourtant vaccinés à plus de 90 %.
C’est un membre non-vacciné du personnel de cette maison de retraite qui aurait introduit le variant du coronavirus au sein de cet établissement médicalisé du Kentucky. Le virus s’est ensuite propagé, touchant 44 personnes, dont 24 résidents et 20 membres du personnel soignant.
Cette étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies précise que parmi les personnes contaminées, 18 pensionnaires et 4 membres du personnel soignant avaient pourtant reçu deux doses du vaccin anti-coronavirus de Pfizer.
L’explosion de contaminations dans cette maison de retraite montre les limites de la vaccination comme seule stratégie de lutte contre le coronavirus, particulièrement les variants. Elle est, certes, indispensable, mais devrait être accompagnée du respect des protocoles sanitaires.
Les auteurs de l’étude ont fait valoir la nécessité d’une "attention continue à la prévention des infections et aux pratiques de contrôle". Ils ont également souligné que les personnels soignants doivent également être vaccinés afin de protéger les pensionnaires.
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