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L’épidémie de rougeole est loin d’être maîtrisée aux Etats-Unis avec près de 700 cas recensés en 2019.
Mercredi 24 avril, le secrétaire américain à la Santé, Alex Azar a annoncé dans un communiqué que 695 cas de rougeole ont été enregistrés en 2019. Un nouveau record qui constitue la pire résurgence de l’épidémie depuis son élimination officielle en 2000, selon les autorités sanitaires. La cause la plus pertinente est en relation avec la non-vaccination, comme l’indique Europe 1.
D’après les chiffres de l’Unicef, en effet, les Etats-Unis font partie des pays développés qui comptent le plus d’enfants non vaccinés contre la rougeole. Avec 2,59 millions d’enfants de moins d’un an n’ayant pas reçu une première dose de vaccin sur la période 2010-2017. Le pays est loin devant la France (608 000) et le Royaume-Uni (527 000).
Ce nouveau record est dû ainsi à un mouvement croissant anti-vaccins. Des parents qui sont, en effet, opposés à la vaccination de leurs enfants invoquent des exemptions religieuses afin de contourner les exigences des écoles. Par conséquent, 22 états américains sont touchés par cette vaste épidémie hautement contagieuse.
Et les poches les plus importantes se trouvent dans les Etats de New-York et de Washington, selon les CDC, l’organisme officiel de santé américain. Avec deux principales poches : New-York même (390 cas) et le comté de Rockland (199 cas), l’Etat de New York est le plus touché.
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Dans ces deux quartiers, les autorités locales ont déclaré l’"état d’urgence sanitaire" imposant des contraintes à la vaccination pour les habitants sans dispense médicale dans les endroits les plus touchés. Elles ont ainsi annoncé que des contrôles stricts des certificats de vaccination dans les écoles vont être effectués et il y aura des amendes aux contrevenants.
Pour combattre les différentes réticences face à la vaccination, les autorités américaines comptent faire une vaste campagne nationale. L’objectif est de renforcer le message que les vaccins sont sains et une façon efficace de protéger les familles.
"Les vaccins contre la rougeole font partie des produits médicaux étudiés dont nous disposions, et leur innocuité a été établie depuis des années", a signifié le secrétaire américain à la Santé.
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