Un adolescent de 14 ans a été tué après avoir été piégé sur Snapchat.
Jose Nunez, 14 ans, habitait avec sa mère et son beau-père dans le Connecticut aux Etats-Unis. Le corps sans vie de l’adolescent a été retrouvé, mercredi dernier, dans une zone boisée située non loin de Bridgeport, rapporte Parismatch.com. La veille, Jose a été porté disparu.
Ce fut le beau-père de la victime qui a donné l’alerte quand il a trouvé, au petit matin, la porte d’entrée grande ouverte et son beau-fils introuvable dans la maison. Lors d’un point de presse, il a confié en découvrant la porte ouverte qu’il a "su tout de suite que quelque chose clochait". La mère de Jose a ensuite rapidement prévenu la police.
> La vidéo la plus dure pour expliquer aux ados les dangers d’Internet
Le beau-père, qui a fouillé dans les réseaux sociaux de l’adolescent, a communiqué le nom d’un suspect potentiel.
De leur côté, les enquêteurs ont reçu des "informations non confirmées" d’une source anonyme qui disait qu’"un homicide avait été commis". Ils ont aussi été informés de l’endroit où le corps avait été jeté, un endroit qui se trouve hors de la ville dans une autre ville.
Les enquêteurs ont trouvé le corps de Jose dans la zone boisée près de Bridgeport. Selon les résultats de l’autopsie, l’adolescent, victime d’un homicide, est mort par strangulation.
La police a procédé à l’arrestation d’un suspect, Diante Willoughby, âgé de 19 ans. Ce dernier, qui "admis son implication" dans le meurtre de Jose, a été inculpé, incarcéré et sa caution fixée à 2 millions de dollars. Diante Willoughby est entré en contact avec sa victime via Snapchat.
Selon l’agent Campos, le suspect a été "capable de communiquer sur Snapchat et de piéger Jose pour le faire quitter la maison". Le policier a aussi ajouté : "Ce gars le manipulait depuis le début". Le beau-père de Jose a tenu à adresser un message à tous les parents en déclarant : "S’il vous plaît, faites attention aux téléphones de vos enfants". Le motif du meurtre demeure encore inconnu.
> Voir notre dossier sur les faits divers.
> Snapchat : quatre personnes suspectées dans un trafic de faux papiers