Après les directives récentes émanant des autorités sanitaires, la Croix-Rouge américaine a mis en place dès le lundi 7 août de nouvelles mesures, mettant un terme aux limitations concernant les dons de sang qui étaient antérieurement appliquées exclusivement aux hommes gays.
Précédemment, les hommes homosexuels étaient tenus de suspendre leurs activités sexuelles pendant une période de trois mois afin de pouvoir effectuer un don de sang, même si leur relation était monogame. À présent, "tous les donneurs devront répondre aux mêmes questions d’éligibilité, indépendamment de leur genre ou orientation sexuelle, et seront évalués pour le don du sang selon des facteurs de risque individuels", a écrit la Croix-Rouge dans un communiqué, rapportent les médias français comme 20 Minutes.
Cette évolution ouvre la voie à une augmentation potentielle du nombre de donneurs qui peuvent désormais contribuer à cette tâche essentielle, s’est réjouie l’entité. Environ 40 % de l’approvisionnement en sang provenant de dons aux États-Unis provient de la Croix-Rouge américaine.
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Ces nouvelles directives avaient été élaborées en mai dernier par la Food and Drug Administration (FDA) américaine. Elles reposent sur une évaluation personnalisée du risque pour chaque donneur. Par ailleurs, les individus ayant reçu un diagnostic positif de VIH ou suivant un traitement médicamenteux pour prévenir une infection au VIH demeurent inéligibles pour le don de sang.
Pour rappel, dans les années 1980, au plus fort de l’épidémie de sida, la FDA avait instauré une interdiction totale du don de sang pour les hommes homosexuels. Cette restriction particulière avait graduellement été assouplie : à partir de 2015, les hommes gays souhaitant faire un don de sang devaient observer une période d’abstinence de 12 mois, qui avait ensuite été réduite à 3 mois à compter de l’année 2020.
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