Le 19 mars, un document concernant la Louisiane dévoile les répercussions des lois restreignant l’accès à l’avortement sur les services de santé destinés aux femmes enceintes.
Un rapport récent sur la Louisiane, dévoilé le 19 mars, met en lumière les impacts des interdictions de l’IVG sur les soins maternels. Des femmes américaines se retrouvent à subir des césariennes au lieu d’avortements conventionnels, tandis que beaucoup ne peuvent consulter un médecin avant leur douzième semaine de grossesse. Cette étude, menée par quatre organisations, dont le Centre pour les droits reproductifs et Physicians for Human Rights, entre mai et novembre 2023, détaille les défis rencontrés par les praticiens et les patientes dans cet État conservateur. Les lois strictes de la Louisiane sur l’avortement engendrent peur et confusion chez les femmes enceintes et leurs médecins.
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Certaines femmes enceintes se voient refuser des examens pendant les 12 premières semaines de grossesse, période où les fausses couches sont plus fréquentes, de peur de devoir gérer des complications nécessitant un avortement et exposant à des poursuites. Une femme enceinte ayant subi des fausses couches a tenté de prendre rendez-vous chez plusieurs médecins, mais s’est vue refuser en raison de nouvelles politiques imposant d’attendre 12 semaines. Les examens du premier trimestre, cruciaux pour détecter les anomalies, sont ainsi retardés. De plus, en cas de complications potentiellement mortelles, les médecins ont recours à des césariennes pour éviter toute suspicion d’avortement, relaient les médias français comme BFMTV.
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