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Cette vague de licenciement au sein du ministère américain de l’Education illustre une nouvelle fois la volonté de l’administration de Donald Trump de réduire le poids de l’État fédéral.
L’administration Trump poursuit sa croisade contre le poids de l’État fédéral. Le ministère de l’Éducation aux Etats-Unis a annoncé mardi une vague de licenciements massifs. Celle-ci touche près de la moitié de son personnel, soit environ 1 300 employés. Dès le 21 mars, ces derniers seront placés en congé administratif. Ces licenciements « reflètent l’engagement du ministère de l’Éducation en faveur de l’efficacité, de la responsabilité, et de la garantie que les ressources sont déployées là où elles comptent le plus : auprès des élèves, des parents et des enseignants », a souligné la ministre, Linda McMahon, dans le communiqué repris par Le Figaro.
En coulisses, l’objectif de cette vague de licenciement semble bien plus radical : démanteler purement et simplement le ministère. Des documents relayés par la presse américaine ont indiqué que la Maison-Blanche aurait préparé un décret qui confie à McMahon la mission de fermer progressivement l’institution. Une mission que Donald Trump lui aurait donnée dès sa nomination, lui promettant ironiquement de la « mettre elle-au chômage ».
Créé en 1979 sous Jimmy Carter, le ministère de l’Éducation ne peut être dissous sans un vote au Sénat, où les républicains ne disposent que de 53 sièges sur les 60 requis pour une telle réforme. La bataille politique s’annonce donc féroce, d’autant que cette mesure risque de provoquer une levée de boucliers dans les milieux éducatifs et auprès des démocrates.
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