Dimanche 13 décembre, les États-Unis ont confirmé avoir été victime d’une cyberattaque. Les hackers russes sont pointés du doigt par les médias américains.
Des pirates liés à l’État russe auraient ciblé au moins deux administrations américaines. L’ampleur des dégâts n’a pas été communiquée. "Nous travaillons en étroite collaboration avec nos agences partenaires concernant les activités récemment découvertes sur les réseaux gouvernementaux et (fournissons) une assistance technique aux entités concernées", a confirmé un porte-parole de l’agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), qui dépend du ministère de la Sécurité intérieure.
Le Washington Post accuse le groupe ATP29, d’origine russe, d’être derrière ces attaques. Ce groupe aurait déjà visé la candidate démocrate Hillary Clinton en 2016. Selon d’autres médias américains, des pirates informatiques auraient eu accès au courrier interne du département du Trésor et de l’administration nationale des télécommunications (NTIA).
La société américaine de sécurité informatique FireEye a admis, ce mardi 15 décembre, avoir été l’objet d’un piratage hautement complexe. Pourtant, cette entreprise est en principe appelée pour aider les autres sociétés ou personnes physiques victimes de cyberattaques.
Pour sa part, l’ambassade russe aux États-Unis a qualifié les informations des médias américains de "sans fondement". "Les activités malveillantes dans l’espace de l’information sont en contradiction avec les principes de la politique étrangère russe (…) La Russie ne mène pas d’opérations offensives sur Internet", a déclaré l’ambassade.
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