Charlie Neibergall/AP/SIPA
Ces nouvelles archives, jusque-là non identifiées comme pertinentes, doivent être transférées aux Archives nationales dans le cadre du processus de déclassification.
Mardi 11 février, le FBI a annoncé avoir découvert environ 2 400 documents inédits en lien avec l’affaire de l’assassinat de John F. Kennedy, près de six décennies après les faits. Cette recherche a été menée à la suite d’une directive de l’ancien président Donald Trump, qui avait ordonné la publication d’informations supplémentaires sur l’assassinat du 35e président des États-Unis.
L’agence fédérale a indiqué que ces documents seront intégrés au processus en cours de déclassification de l’affaire. L’objectif est d’apporter davantage de transparence sur les circonstances qui entourent l’attentat du 22 novembre 1963, à Dallas.
Les enquêtes officielles désignent Lee Harvey Oswald comme l’unique responsable de l’assassinat, mais une partie de l’opinion publique reste sceptique. De nombreux Américains restent convaincus qu’un complot impliquait des agences gouvernementales.
Des experts estiment toutefois que ces nouveaux documents ne révéleront rien de fondamentalement inédit. "Je pense que nous n’obtiendrons rien de trop spectaculaire dans les documents publiés, rien qui bouleverse fondamentalement notre compréhension de ce qui s’est passé à Dallas", analyse Fredrik Logevall, historien à Harvard.
L’une des hypothèses explorées concerne l’éventuelle négligence de la CIA. Certains spécialistes, comme l’auteur Gerald Posner, suggèrent que l’agence de renseignement disposait d’informations sur Oswald mais ne les aurait pas partagées avec le FBI.
Alice L. George, historienne et autrice d’un ouvrage sur Kennedy, reste sceptique quant à l’impact de ces révélations : "Je n’arrive pas à imaginer un document qui convaincrait les conspirationnistes qu’Oswald a agi seul."
Source : Lefigaro.fr