Non seulement, le député républicain George Santos a truqué son CV, mais il a également menti concernant ses diplômes et ses emplois. Il est visé par une enquête aux Etats-Unis.
Lundi 26 décembre, George Santos, député républicain fraîchement élu au Congrès des Etats-Unis, a avoué avoir largement menti sur son CV.
Dans deux interviews distinctes, l’élu a confié avoir "embelli son CV", relate La Dépêche. Il a reconnu qu’il n’a jamais travaillé pour les prestigieuses banques Goldman Sachs ou Citigroup et qu’il ne détient aucun diplôme universitaire contrairement à ce qu’il prétendait. Il a expliqué avoir fourni des services pour ces entreprises de façon indirecte via sa propre société, Link Bridge. A noter que ces mensonges ont été révélés mi-décembre par une enquête du New York Times.
Les appels à la démission de ce député menteur se sont multipliés au lendemain de ces entretiens.
Pourtant, il a catégoriquement balayé l’idée d’abandonner le siège qu’il occupera à partir du 3 janvier à la Chambre des représentants, en disant "ne pas être un criminel".
Plusieurs membres du parti ont appelé Kevin McCarthy, chef de l’opposition républicaine, à convoquer un vote pour exclure George Santos si ce dernier ne démissionnait pas de lui-même.
Ritchie Torres, un autre élu de New York s’est également exprimé sur ce sujet. "La commission d’éthique de la Chambre des représentants DOIT enquêter sur la façon doit il a gagné son argent", a-t-il précisé.
Comme le rappelle le journal, l’Etat de New York, considéré comme favorable aux démocrates, a vu plusieurs sièges d’élus à la Chambre des représentants basculer du côté républicain.
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