"Les autorités pénitentiaires ont entravé la préparation de sa défense et sa capacité à communiquer librement avec son avocat", a annoncé, le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price.
Vendredi 9 septembre, Washington a accusé Moscou de ne pas respecter les droits de l’opposant russe Alexeï Navalny.
Dans un communiqué, le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, s’est exprimé sur ce sujet. Selon lui, les Etats-Unis sont profondément préoccupés par le fait que le gouvernement russe interfère de façon arbitraire et grandissante avec les droits de l’opposant.
Le porte-parole a expliqué que les autorités pénitentiaires ont bloqué la préparation de la défense d’Alexeï Navalny et de sa capacité à communiquer librement avec ses avocats. Comme exemple, il a cité le fait de surveiller leurs réunions ou de retarder leurs échanges de documents.
Ces agissements prouvent le harcèlement à motif politique visant l’opposant au même titre que "sa mise à l’isolement répétée pour de prétendues infractions mineures". Cela met en lumière, selon lui "la peur éprouvée par ceux qui disent la vérité" en Russie.
Jeudi, Alexeï Navalny a affirmé avoir été privé de conversations confidentielles avec sa défense. Désormais, chaque document échangé avec ses avocats sera soumis à une "vérification pendant trois jours" par l’administration pénitentiaire. Le militant de 46 ans a déploré qu’il ne reste plus rien de ses droits à la défense qui étaient déjà assez illusoires.
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