Dans une décision rendue lundi 1er juillet, la Cour suprême américaine a offert une immunité partielle à Donald Trump, accusé d’avoir cherché à voler l’élection de 2020. C’est une victoire pour l’ancien locataire de la Maison-Blanche.
Dans la matinée du lundi 1er juillet, à la clôture de sa session, la Cour suprême des États-Unis a statué que l’ancien dirigeant Donald Trump bénéficie d’une immunité partielle contre certaines poursuites pénales pour des actions entreprises durant son mandat. Le président de la Cour, John Roberts, a déclaré que bien que le Président "ne soit pas au-dessus de la loi ", il doit bénéficier d’"une présomption d’immunité judiciaire pour tous ses actes officiels". Cette décision a été adoptée par six juges conservateurs contre trois.
Cela annule un précédent jugement d’une cour d’appel qui, au mois de février, avait conclu que M. Trump ne bénéficiait d’aucune immunité pour ses tentatives d’inverser les résultats de l’élection de 2020. Elle estimait que ces actes ne relevaient pas de ses fonctions officielles. John Roberts a souligné que "la nature du pouvoir présidentiel exige qu’un ancien président puisse disposer d’une forme d’immunité face à des poursuites pénales pour des actes officiels commis pendant son mandat".
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