Jeudi 28 avril, le parlement de l’Oklahoma a approuvé un texte de loi interdisant l’avortement après six semaines de grossesse.
Jeudi 28 avril, le parlement de l’Oklahoma a approuvé un texte de loi interdisant l’avortement après six semaines de grossesse. Le texte prévoit, cependant, des exceptions médicales pour l’accès à l’avortement, mais pas en cas d’inceste ou de viol.
Après le vote à la chambre basse, le Sénat de l’Oklahoma a approuvé un autre texte interdisant toute interruption volontaire de grossesse (IVG) quel que soit le stade d’avancement de la grossesse. Toutefois, le texte comporte des exceptions, en cas de viol ou d’inceste. Au Texas, le 1er septembre 2021, l’une des lois anti-avortement les plus restrictives des États-Unis est entrée en vigueur. Elle interdit tout avortement quatre semaines environ après la fécondation.
Cette loi a conduit de nombreuses Texanes cherchant à avorter à changer d’État. "L’Oklahoma est un État essentiel pour l’accès à l’avortement en ce moment, beaucoup de Texanes fuyant vers l’Oklahoma pour (obtenir) recevoir un avortement", a réagi Nancy Northup, présidente de l’association Center for reproductive rights, qui défend le droit à avorter.
De nombreux États conservateurs, comme la Floride ou le Mississippi, ont aussi voté des textes limitant l’accès à l’IVG. Les juges ont laissé entendre qu’ils pourraient en profiter pour réduire voire annuler le droit à l’avortement.
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