Depuis le lundi 29 juillet, une nouvelle loi en Iowa interdit la majorité des avortements après six semaines de grossesse. Cette législation s’ajoute à la liste croissante des États américains qui ont limité ou interdit ce droit, devenu un enjeu majeur dans la campagne présidentielle des démocrates.
La nouvelle loi en Iowa interdit la majorité des avortements après la détection d’un battement de cœur, généralement vers six semaines de grossesse. Des exceptions sont prévues en cas de viol, d’inceste, de danger pour la vie de la mère ou de graves anomalies fœtales. Promulguée l’année dernière par la gouverneure républicaine Kim Reynolds, cette loi avait été suspendue jusqu’à l’intervention récente de la Cour suprême de l’État. La gouverneure a qualifié cette décision de ’victoire pour la vie’. Cette législation fait partie d’une vague de restrictions à l’avortement aux États-Unis, renforcées après l’annulation de la protection fédérale par la Cour suprême américaine. L’Iowa devient ainsi le 18e État à adopter une interdiction sévère, notent les médias français comme franceinfo.
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Nancy Northup, présidente du Center for Reproductive Rights, a exprimé ses préoccupations : de nombreuses patientes devront parcourir des centaines de kilomètres pour se rendre dans des États où l’avortement reste autorisé, si elles en ont les moyens. Kamala Harris a réagi sur X, affirmant que plus de 1,5 million de femmes en Iowa se sont retrouvées avec moins de droits à cause de la nouvelle interdiction. La vice-présidente, engagée sur ce sujet, a lancé une semaine de mobilisation avec de nombreux événements à venir.
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