Pour éviter un second mandat de Donald Trump, la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris fait le tour du pays en appelant à "se battre" contre cette perspective.
Alors que les élections américaines se dérouleront en novembre, la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a fait part mercredi 17 janvier de ses inquiétudes face à un éventuel retour au pouvoir de Donald Trump. "J’ai sacrément peur, et c’est pour cela que je sillonne le pays (...) Nous devrions tous avoir peur", a-t-elle lâché sur le plateau d’une émission de la chaîne de télévision ABC. La démocrate de 59 ans a toutefois demandé à ses compatriotes de ne pas fuir devant ce qui nous fait peur, mais de se battre contre, rapporte Le Figaro.
Kamala Harris, colistière du président Joe Biden pour la présidentielle de novembre, sillonne de nombreux Etats dans le but de mobiliser les jeunes, les Afro-américains et les femmes, autour notamment de la défense du droit à l’avortement. Lors de la même émission, elle n’a pas hésité à traiter Donald Trump, grandissime favori de la course à l’investiture républicaine, de tous les noms. "Voilà un homme, l’ancien président, qui se présente en promettant, au fond, d’être un dictateur. Un individu qui veut revenir à la Maison-Blanche et qui se dit ’fier’ d’avoir privé les Américaines du droit de disposer de leur propre corps. Un individu qui veut être Commandant en chef et qui reconnaît qu’il instrumentaliserait le ministère de la Justice", a-t-elle énuméré.
Donald Trump a récemment exprimé sa fierté pour avoir nommé des juges conservateurs, dans la décision de la Cour suprême de mettre fin au droit constitutionnel à l’avortement en juin 2022. Cette décision a mis fin au droit à l’avortement garanti sur tout le territoire américain depuis les années 1970 par la jurisprudence emblématique "Roe v. Wade". La défense du droit à l’avortement constitue ainsi un point central de la campagne de la vice-présidente Kamala Harris. L’impact de ses actions sur les jeunes femmes a été souligné par une ancienne porte-parole de Donald Trump, Kayleigh McEnany, lors d’une intervention sur la chaîne Fox News.