Avec ce plan de relance dévoilé par Joe Biden, les Etats-Unis et les Américains éviteront de s’enfoncer encore plus dans la crise. Il sera suivi d’un plan d’investissements innovants qui permettra la reprise économique dans le pays très touché par la pandémie de coronavirus.
"Nous voulons avancer aussi vite que possible", a confié un haut responsable de l’équipe du nouveau président élu des Etats-Unis. Joe Biden a dévoilé jeudi soir un nouveau plan de relance d’urgence de 1900 milliards de dollars (1 500 milliards d’euros) pour que les Etats-Unis puissent sortir de leur pire crise depuis les années 30. Les élus du Congrès devront ensuite se prononcer sur son adoption. Ce plan ambitieux doit empêcher que les Etats-Unis et les Américains ne s’enfoncent encore plus dans la crise. Il sera suivi d’un plan d’investissements innovants pour la reprise économique dans le pays le plus endeuillé par la pandémie de coronavirus. Les contours de celui-ci seront précisés dans les semaines à venir, mais il permettra de créer des millions d’emplois "bien payés", promesse de campagne de Joe Biden. Il devra également répondre à l’urgence climatique, ou encore abolir les inégalités raciales.
Dans les détails, les Américains devront toucher un nouveau chèque de 1 400 dollars (1 152 euros) par personne en fonction des revenus. Par ailleurs, le texte prévoit une prolongation des aides supplémentaires au chômage, une prolongation de la suspension des expulsions locatives et saisies immobilières jusqu’à fin septembre. Face à l’ampleur de la crise économique, "on ne peut pas se permettre de rester les bras croisés", a déclaré Joe Biden sur le récit du journal Le Figaro. Par ailleurs, une enveloppe de 350 milliards de dollars (288 milliards d’euros) est allouée aux autorités locales et nationales pour le maintien de l’emploi des éducateurs, des policiers, des pompiers et des agents de santé publique.
Joe Biden a également proposé de nouvelles mesures, dont l’accélération du rythme des tests et vaccinations contre la Covid-19 pour assurer la reprise de l’activité. Le futur président des Etats-Unis s’est également fixé 100 jours pour la réouverture des écoles. Il espère aussi faire adopter le rehaussement du salaire minimum à 15 dollars (12,34 euros) de l’heure.
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