Reçu par le président américain, mardi, le groupe de la K-Pop BTS a dénoncé le racisme anti-asiatique qui a explosé depuis la crise du coronavirus. C’était une intervention remarquée à la Maison-Blanche.
Dans le cadre d’une série d’événements célébrant la communauté asiatique aux États-Unis, le président Joe Biden a invité à la Maison-Blanche BTS, le boys-band le plus influent au monde. Le groupe de K-Pop a profité de l’occasion pour dénoncer le racisme visant les personnes originaires d’Asie.
M. Biden évoquerait avec le groupe "l’inclusion et la représentation" des Asiatiques, mais aussi "les crimes racistes et la discrimination dont ils sont victimes", selon la Maison-Blanche la semaine passée. Le Président veut voir en ce groupe des "ambassadeurs de la jeunesse qui diffusent un message d’espoir et d’optimisme" dans le monde.
Le septuor a défilé sur l’estrade de la salle de presse de la Maison-Blanche pour faire de brèves déclarations devant les journalistes avant d’être reçu par dirigeant des États-Unis. "Nous sommes dévastés par la récente hausse des crimes racistes, y compris les crimes racistes visant des personnes asiatiques", a déclaré Jimin, l’un des artistes.
Pour sa part, Suga, un autre membre du groupe, a estimé lors de sa prise de parole qu’il n’y avait "rien de mal à être différent. L’égalité commence lorsque nous dévoilons et assumons nos différences". BTS avait déjà été invité à s’adresser aux Nations-Unies (en 2018 et 2021) concernant le changement climatique et de la crise du coronavirus.
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