L’exécution d’Ernest Johnson, un Afro-Américain de 61 ans, a eu lieu mardi 5 octobre dernier dans le Missouri malgré les appels à la clémence de la part du pape François.
Ernest Johnson est condamné à la peine capitale après avoir commis avec violence un triple meurtre. En 1994, l’Afro-Américain a tué trois employés d’une station-service du Missouri lors d’un cambriolage. L’État américain du Missouri a procédé à l’exécution du condamné à mort mardi dernier dans la prison de Bonne Terre malgré la protestation de plusieurs milliers de personnes y compris le pape François.
Plus de 23 000 personnes, dont un de ses prédécesseurs et deux élus du Congrès, ont fait une requête auprès du gouverneur républicain Mike Parson pour suspendre l’exécution d’Ernest Johnson, rapporte Ouest-france.fr. Par le biais de son représentant aux Etats-Unis, le pape François a aussi intervenu pour que le sexagénaire soit épargné.
La défense s’est notamment appuyée sur le retard intellectuel d’Ernest Johnson pour lui épargner la peine capitale. Une thèse non prise en compte par la justice américaine.
La militante catholique Sœur Helen Prejean a mis en ligne une copie du courrier que le nonce apostolique Christophe Pierre a écrit au nom du pape François. Un appel à la clémence qui est fondée non seulement sur les "doutes portant sur les capacités intellectuelles" d’Ernest Johnson, mais aussi sur "son humanité et le caractère sacré de toute vie".
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