Mercredi 3 janvier, les édifices d’au moins six capitoles de divers États américains ont été vidés suite à plusieurs alertes à la bombe déclenchées par la réception d’e-mails menaçants.
La tension persiste au sein de la démocratie américaine. Mercredi, les édifices d’au moins six capitoles de divers États américains ont été évacués en raison de multiples alertes à la bombe générées par la réception de courriels menaçants, ont rapporté les autorités et les médias locaux. Cela survient à trois jours de l’anniversaire de l’assaut du 6 janvier 2021 contre le Congrès.
Lors de l’évacuation des bâtiments des capitoles, qui sont généralement les locaux officiels abritant la législature de l’État et les bureaux du gouverneur, dans le Connecticut, la Géorgie, le Kentucky, le Michigan, le Mississippi et le Montana, la police n’a découvert aucun explosif ou objet potentiellement dangereux. La presse locale a affirmé que l’incident semblait être une fausse alerte, rapportent les médias français comme 20 Minutes.
La menace consistait en l’envoi "en masse" de courriels à de nombreux hauts responsables d’États à travers le pays, notamment avec le contenu suivant : "j’ai placé plusieurs explosifs à l’intérieur de votre capitole. Les explosifs sont bien cachés et ils vont exploser dans quelques heures. Je m’assurerai que vous mouriez tous". Des responsables d’autres États ont également confirmé avoir été ciblés, à l’instar du Michigan, où la police a pris la décision par mesure de précaution de maintenir la fermeture de l’édifice pour la journée.
Un haut responsable de l’État de Géorgie, Gabriel Sterling, a averti que d’autres événements causeront le "chaos" en 2024, une année électorale sous haute tension, selon ses déclarations sur X. "Ils veulent accroître les tensions. Ne les laissez pas faire", a-t-il lâché, tout en alertant : "ne tirez pas de conclusions hâtives quant à l’identité du responsable".
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