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Ce jeudi 20 mars, Donald Trump a acté par décret la volonté de "fermer le plus rapidement possible" le ministère de l’Éducation, fondé en 1979. Cette initiative est applaudie par le milieu conservateur américain.
"Nous allons l’éliminer (…). Nous allons le fermer et le fermer le plus rapidement possible", a affirmé Donald Trump au moment de la signature du décret. Soutenu par la droite conservatrice, ce projet s’inscrit dans un combat idéologique mené depuis plusieurs années contre l’influence des idées progressistes dans le système éducatif. Cette politique s’illustre notamment par la mise à l’écart de plusieurs ouvrages jeunesse. Parmi eux, un livre de Julianne Moore racontant l’histoire d’une fillette rousse a été censuré. D’autres titres sont également visés, comme une biographie illustrée de Ruth Bader Ginsburg, figure progressiste de la Cour Suprême. Ou encore ’Becoming Nicole’, récit de la transition de genre d’une adolescente écrit par la journaliste Amy Ellis Nutt, comme le note TF1Info.
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Le 11 mars, près de 2 000 postes ont été supprimés au sein du ministère de l’Éducation, marquant une première vague de restrictions budgétaires. Des États démocrates, des parents, des associations et la Fédération des enseignants ont engagé des recours. Selon cette fédération, des millions d’élèves vulnérables seraient directement touchés. Certains programmes essentiels, liés aux aides financières ou aux écoles défavorisées, resteraient néanmoins maintenus. Malgré ces annonces, la fermeture totale du ministère dépendra d’un vote du Sénat. Face à cette initiative, l’opposition démocrate appelle la justice à intervenir pour bloquer ce qu’elle considère comme une attaque contre l’éducation publique.
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