Le président accuse les réseaux sociaux de vouloir étouffer les voix conservatrices. De ce fait, il menace de les réguler ou même de les fermer.
Le mardi 26 mai, le président des Etats-Unis avait indiqué sur Twitter que le vote par correspondance était nécessairement "frauduleux". "Il n’y a PAS MOYEN (ZERO !) que le vote par correspondance soit autre chose que substantiellement frauduleux", avait-il écrit. Donald Trump s’en était ensuite pris à la décision du gouvernement démocrate de Californie de mettre en place cette pratique en vue de la prochaine élection présidentielle.
Twitter a signalé, pour la première fois, les publications de Donald Trump. Souvent accusés de laxisme dans leur traitement des propos tenus par des dirigeants, le réseau social affirme que ces messages véhiculent des informations trompeuses. Twitter incite alors ses utilisateurs à vérifier la véracité des affirmations.
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Ce signalement n’a pas du tout plu au locataire de la Maison Blanche. Il s’est alors exprimé une nouvelle fois sur le réseau social, mercredi, l’accusant d’étouffer la "LIBERTÉ D’EXPRESSION". Comme l’indiquent les médias, Donald Trump reproche aux géants du numérique d’utiliser leur "pouvoir considérable" pour recourir à la censure en vue du scrutin. Il accuse d’ailleurs le réseau social Twitter d’avoir interféré dans la campagne présidentielle de 2016.
"Les républicains ont le sentiment que les plateformes de réseaux sociaux censurent totalement les voix conservatrices", selon Donald Trump. En colère, il a menacé de les fermer. "Nous allons les réglementer sévèrement, ou les fermer, pour ne pas permettre qu’une telle chose se produise", a-t-il dit. Un décret "portant sur les réseaux sociaux" devrait être signé ce jeudi, selon une porte-parole de la Maison-Blanche, citée par Le Journal de Montréal.
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