Des emails contenant des extraits de documents volés et non publics de la campagne de Donald Trump ont été envoyés à l’équipe de Joe Biden. Trois agences ont pointé du doigt la responsabilité de l’Iran.
Des pirates informatiques iraniens ont envoyé des documents de campagne de Donald Trump à l’équipe de Joe Biden qui s’est depuis retiré de la course à la Maison Blanche. Les autorités américaines ont annoncé cette information, mercredi 18 septembre, rapporte Le Figaro.
La police fédérale (FBI), le bureau de la directrice du renseignement national (ODNI) et l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) ont affirmé ces faits dans un communiqué conjoint.
"Les auteurs de ces cyberattaques ont envoyé des emails non sollicités à des individus alors associés à la campagne du président Joe Biden", ont précisé les trois agences. Selon elles, ces emails contenaient "des extraits de documents volés et non publics de la campagne de l’ancien président Donald Trump". Elles ont tenu à souligner qu’aucun de ces courriers électroniques n’a obtenu de réponse de l’équipe de campagne du candidat démocrate.
Les trois mêmes agences ont dénoncé la responsabilité de l’Iran dans ce piratage informatique subi par la campagne de Donald Trump en août. La mission de l’Iran auprès des Nations unies a répliqué en rejetant ces "allégations dénuées de tout fondement". "Comme nous l’avons précédemment annoncé, la République islamique d’Iran ne possède ni l’intention ni les motifs pour interférer dans l’élection présidentielle américaine", a-t-elle déclaré.
D’après les autorités américaines, des acteurs étrangers augmentent leurs activités d’influence sur l’élection présidentielle de novembre. Elles ont cité la Russie, l’Iran et la Chine qui "tentent d’exacerber les divisions de la société américaine".
Elles ont par ailleurs signifié que les pirates informatiques ont également tenté de divulguer les documents de campagne du candidat républicain à des médias, non cités.
Les équipes de Donald Trump et de Kamala Harris ont révélé avoir été victimes de cyberattaques ces dernières semaines. Les géants de la technologie comme Microsoft ou Google ont confirmé cette déclaration.
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