L’ancien PDG de l’alliance Renault-Nissan est poursuivi par le gendarme américain de la Bourse, la Securities and Exchange Commission. En effet, il aurait caché 140 millions de dollars, l’équivalent de 127 millions d’euros, de rémunération.
La SEC ou Securities and Exchange Commission a accusé, lundi 23 septembre, Carlos Ghosn et un de ses lieutenants, Greg Kelly, d’avoir dissimulé plus de 140 millions de dollars (soit 127 millions d’euros) de revenus. Cette somme devait lui être versée lors de son départ à la retraite, relate RTL.
Dans un communiqué, le gendarme américain de la Bourse a accusé l’ex-PDG de l’alliance Renault-Nissan, avec l’aide de Greg Kelly, d’avoir fraudé et dans le but de cacher cette énorme somme.
Selon les précisions de la SEC, ces accusations étaient également assorties d’une interdiction, pour Carlos Ghosn, de diriger une entreprise cotée en Bourse durant dix ans. Cette décision a été prise à l’issue d’un accord à l’amiable conclu pour solder ces poursuites l’accusant de fraude, rapporte le quotidien français Libération. En outre, l’homme d’affaires de 65 ans a écopé d’une amende civile d’un million de dollars (près de 900 000 euros).
De leur côté, les conseils de Ghosn ont indiqué dans un autre communiqué, que l’ancien PDG de l’alliance Renault-Nissan s’est engagé à ne pas être membre d’un conseil d’administration durant cette période. "Nous sommes satisfaits de la conclusion de cet accord aux Etats-Unis qui intervient sans qu’il y ait eu constatation ou reconnaissance d’actes répréhensibles (...)", ont-ils fait savoir.
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