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Les autorités de l’Indiana ont fait savoir qu’elles enquêtaient sur une gynécologue qui avait aidé une petite fille de 10 ans à avorter suite à un viol…
Au début du mois de juillet, Caitlin Bernard a relaté dans plusieurs médias avoir reçu la fillette à Indianapolis après avoir été contactée par l’un de ses confrères dans l’Ohio. Dans cet État voisin de l’Indiana, la décision de la Cour suprême de ne plus garantir le droit à interrompre la grossesse, a permis l’entrée en vigueur d’une loi qui interdit d’avortement après 6 semaines de grossesse. Pourtant, la petite fille a été violée au mois de mai, et ce terme avait été dépassé.
C’est pour cela qu’elle est partie dans l’Indiana, où les IVG sont légales jusqu’à 21 semaines. Toutefois, les responsables de l’État, à majorité républicaine, sont défavorables à l’avortement, et pourraient également l’interdire, rapportent Le Figaro et d’autres médias français.
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Mercredi 13 juillet, le procureur général de l’Indiana a accusé Caitlin Bernard de ne pas avoir signalé aux autorités le dossier de la victime, comme la loi locale l’y oblige quant à la pédophilie. "Nous avons cette militante pro avortement, qui se prétend docteure, et est connue pour ne pas effectuer les signalements requis", a lancé Todd Rokita sur Fox News.
"Donc, nous rassemblons les informations, les preuves, et nous allons nous battre jusqu’au bout", a-t-il continué. Le procureur a même menacé de révoquer sa licence professionnelle.
Par ailleurs, le violeur a déjà été interpellé. Avant cette arrestation, des médias conservateurs américains avaient même mis en doute la véracité de ce fait divers.
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