Malgré la pression de la justice américaine, Apple a refusé de pirater les deux téléphones du tueur de Pensacola.
Le procureur général William Barr a accusé, lundi 13 janvier, Apple de ne pas collaborer avec la justice américaine dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Pensacola en Floride. En effet, la marque à la pomme a refusé de déverrouiller les deux iPhone du présumé coupable, rapporte 01net.com.
Après cette déclaration de Tim Cook, patron d’Apple, le président Donald Trump n’a pas mâché ses mots. "Nous aidons Apple tout le temps sur le commerce et tant d’autres problèmes, et pourtant ils refusent de déverrouiller les téléphones utilisés par les tueurs, les trafiquants de drogue et d’autres éléments criminels violents (…)", a-t-il écrit.
We are helping Apple all of the time on TRADE and so many other issues, and yet they refuse to unlock phones used by killers, drug dealers and other violent criminal elements. They will have to step up to the plate and help our great Country, NOW ! MAKE AMERICA GREAT AGAIN.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 14 janvier 2020
Apple a rapidement réagi au tweet du locataire de la Maison-Blanche. La société n’a, d’ailleurs, pas changé de position qu’il y a trois ans.
"L’entreprise fournissait des gigaoctets d’information, mais qu’elle refusait de créer une backdoor même au nom de la loi, même si le tueur est décédé", a fait savoir la société de Tim Cook.
La marque californienne ne veut pas que des personnes mal intentionnées puissent utiliser les informations qu’elle donne plus tard, précise le même site.
"Nous rejetons l’accusation selon laquelle Apple n’aurait pas fourni l’assistance nécessaire à la justice dans le cadre de l’enquête de Pensacola. Depuis l’attaque, le traitement des demandes a été rapide, minutieux et certaines sont encore en cours", ajoute-t-il.